Sébastien Lescop invité de #JMLECO sur BFM Business
Alors que le marché du cloud est en pleine expansion, les acteurs français doivent prendre leur place sur l’échiquier mondial. Cloud Temple se positionne en tant que pionnier technologique du cloud souverain. Son directeur général, Sébastien Lescop, revient sur les enjeux du numérique de confiance avec Nicolas Doze sur le plateau de l’émission #JMLECO sur BFM.
Quels sont les services que Cloud Temple propose à ses clients ?
Cloud Temple propose une plateforme de cloud souverain répondant aux plus fortes exigences de sécurité. La qualification SecNumCloud délivrée par l’ANSSI en atteste. Nous avons d’ailleurs fait le choix d’utiliser ce référentiel dans le design de l’ensemble de notre offre de cloud, car nous sommes convaincus qu’une approche réellement industrielle est la seule manière de rendre la sécurité numérique accessible. Nous avons également 200 ingénieurs, experts et architectes qui accompagnent nos clients dans leur transformation numérique et l’adoption au cloud.
En quoi est-il nécessaire que les acteurs français du cloud se fassent une place sur ce marché en croissance ?
Le marché du cloud connaît une très forte croissance, mais les acteurs français restent cantonnés à des niches qui, en relatif, s’amenuisent. Le sujet est donc de faire émerger au niveau européen de véritables alternatives françaises face aux hyperscalers américains, en capacité de protéger les données sensibles des acteurs publics et des entités stratégiques, tout en les accompagnant dans leur transformation numérique.
Les détracteurs ont tendance à dire que la France et l’Europe sont passés à côté du cloud. Mais nous ne sommes qu’au début de l’aventure, et le potentiel reste colossal. Seules 22% des infrastructures françaises sont à ce jour externalisées. En 2030, le marché du cloud européen aura atteint le même niveau que le marché des télécoms, soit 300 milliards d’euros. Il est urgent de bâtir de véritables alternatives garantissant l’autonomie stratégique de nos entreprises. Il y a une place à prendre, et Cloud Temple veut être un acteur majeur de la souveraineté numérique européenne.
Vous avez plusieurs projets ambitieux, dont le développement d’un PaaS de confiance français et d’une marketplace SaaS de confiance. Pourquoi sont-ils stratégiques ?
Nous avons la volonté de devenir le pionnier technologique du cloud de confiance. Les services aux infrastructures sont répartis en plusieurs familles : le IaaS (infrastructure as a service), le PaaS (platform as a service), et le SaaS (software as a service). Nous construisons un cloud qui répond à tous les usages. Nous figurons parmi les premiers fournisseurs de IaaS de confiance en France et dès février 2024, nous serons le premier cloud provider français à proposer un PaaS de confiance.
Les éditeurs qui manipulent de la donnée sensible et souhaitent continuer à travailler avec l’Etat, doivent passer la qualification SecNumCloud, en s’appuyant sur des plateformes déjà qualifiées pour accélérer le processus. A ce titre, nous sommes en discussion avec une trentaine d’éditeurs pour proposer une marketplace de confiance, qui proposerait des services applicatifs en SaaS.
L’écoresponsabilité est aussi un enjeu important pour vous ?
Transition numérique et écologique sont indissociables. Le gouvernement souhaite des plateformes de confiance qui prennent part à une industrie numérique verte. Les vraies alternatives européennes seront des sociétés engagées, et c’est le cas de Cloud Temple. Nous pilotons la réduction de l’empreinte carbone de nos solutions, et nous accompagnons nos clients afin de consommer de manière raisonnée.